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il y a 1 an
Chapitre 55 : Le réveil
Immédiatement à mon réveil, je ressentis les douleurs aux poignets et aux chevilles. Durant la nuit, mon corps avait essayé de bouger. Mes muscles étaient endoloris. Des crampes me lançaient. Je me tournai, enfin, juste la tête. Ladyscar n’était plus là. Ma cage, en revanche, plus fidèle, ne m’avait pas quitté.
Que s’était-il passé la nuit dernière ? Quelle faute avais-je commise ? Je croyais qu’elle m’aimait, avant de me rappeler que ce n’était pas ma petite amie, mais ma maîtresse. Que cherchai-je maintenant ?
Je n’avais jamais eu de relation avec une femme, une fille. J’avais besoin de comparer ce que je vivais là avec une relation plus classique. Comment pourrai-je expérimenter cela ? Nous avions un peu parlé la veille, mais je l’avais rejetée. Je m’en voulais. Peut-être pas ? Je lui en voulais. Elle, elle n’en avait pas l’air.
Devais-je annoncé que j’étais réveillé ? La prudence me soufflait que non, la douleur dans mes membres m’implorait oui. Je choisis la prudence. Le weekend serait long. Je ne savais pas si elles me laisseraient dormir de tout mon saoul, mais si je pouvais grapiller quelques heures. Je souffris en silence, fermant les yeux.
J’entendis du bruit, une porte s’ouvrit.
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Il faudra bien le réveiller, arguai Maîtresse Diane.
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Attendons encore un peu. Marguerite ne viendra pas avant deux heures, et sa journée sera longue. Tu sais bien où il finira cette nuit.
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Tu crois qu’on exagère ? demanda-t-elle à ma maîtresse.
Ladyscar ne répondit pas tout de suite.
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Je lui ai juste promis qu’il ne garderait pas de traces définitives.
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Physique oui, mais mental…
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Il est fort, dit avec fierté Ladyscar. Je ne sens pas encore ses limites.
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Raison de plus de ne pas le cramer en un weekend.
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Voyons séance par séance, nous aviserons. Il a déjà beaucoup à nous montrer ce matin, ajouta-t-elle, avant de refermer silencieusement la porte.
J’avais raison de me reposer encore un peu. Je fis tellement bien semblant que malgré ces menaces, je me rendormis.
On me réveilla de force. Les trois maîtresses étaient assises sur le lit à me caresser. Cela ressemblait aux plaisirs d’hier, mais en beaucoup plus étranges avec ces trois femmes, beaucoup plus âgées que moi, sans la présence des autres soumis, entièrement focalisées sur mon corps.
Immédiatement je ressentis une nouvelle douleur à mon pénis. Je voulus regarder mais les mains de ces femmes me cachaient la vue. Qu’avaient-elles encore donc imaginé ?
Toujours attaché, la douleur devint plus intense. Cela m’arrivait souvent depuis cette dizaine de jours de me réveiller avec de telles douleurs. Une excitation matinale, liée en partie avec cette envie inassouvie de me soulager, gonflait mon sexe dans sa cage. Cette fois la douleur était différente. J’avais une nouvelle cage. Je ne reconnaissais plus celle avec qui j’avais passé les deux cent cinquante dernières heures. On devient intime après une telle période sans se quitter.
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Réveillé ? me demanda Ladyscar.
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Encore attaché, répondis-je, ignorant les sensations génitales.
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On va d’abord commencer à t’équiper. Tu te rappelles ? me demanda Maîtresse Diane. Tu trouvais que la tenue de Nathan conviendrait mieux à quelqu’un de ton âge. Bien sûr que je n’avais pas oublié, même si je trouvais qu’elle interprétait excessivement mes propos. C’était si humiliant.
-
On a commencé alors que tu dormais, dit Lady Christine, toujours fier de trouver un moyen de me faire souffrir plus que je ne le désirais, dévoilant mon sexe.
La cage n’était pas la mienne. La mienne répétai-je dans ma tête, comme si je l’avais adoptée ! Elle était plus petite, mais surtout, elle possédait des pointes tournées vers l’intérieur. C’étaient elles qui me poinçonnaient la verge et le gland. Il ne s’agissait plus de m’empêcher de bander, mais que cela me fasse mal à chaque fois que le désir m’y pousserait. Soit, à dix-huit ans, toutes les dix minutes !
-
Elle te plait j’espère ? Je ne l’utilise que rarement, comme punition uniquement.
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Pourquoi ? Qu’ai-je fait de mal ?
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Rien. Ladyscar nous a dit que tu voulais tout connaître, tout découvrir. Nous nous sommes dit que tu serais fier de la porter
Voulais ? Je ne voulais rien ! C’était elle qui avait décidé pour moi. Encore une interprétation de mes dire. A nouveau, contester, morigéner n’aura comme conséquences qu’au mieux de les satisfaire, ou pire de recevoir une punition, et probablement les deux. Pourtant, j’avais eu l’occasion de nombreuse fois de dire non. La plus simple ne restait-il pas de profiter de l’offre de Sébastien et de son copain serrurier ?
Ladyscar avait raison. Même si je ne voulais pas subir ce traitement vingt-quatre heures sur vingt-quatre, que je voulais la liberté pour mon pénis, j’appréciai ces séances, que ce soit la première de mardi soir en découvrant mes camarades de classe, la visite de Nathalie ou celles passées avec l’infirmière. Même hier, malgré l’âge des maîtresses et la présence d’autres soumis, malgré la douleur des coups dont je gardais encore les stigmates, j’avais à nouveau envie d’en découvrir de nouvelles.
- On va commencer par le corset, poursuivit Lady Christine en me montrant une tenue de dentelle rose hyper-sexy.
Il était si étroit que la partie habillée couvrirait à peine le devant de mon corps et seules les ficelles, servant d’attaches, apparaitraient sur mon dos. Je ne me doutais pas à quelles forces elles pourraient le serrer.
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Tu ne l’abîmeras pas ? enchaîna-t-elle.
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Non, Madame, répondis-je poliment.
-
Tu sais ce qui t’arriverais sinon ?
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Oui, Madame, répondis-je, mentant effrontément, mais ne voulant pas imaginer ce qu’elle pouvait encore me préparer de pire.
-
Je n’en ai pas de si petit, poursuivit Lady Christine, mais c’est rare de trouver un soumis de ta corpulence. Tu as la taille d’une fillette, osa me dire cette femme de moitié mon poids pour quarante centimètres de moins.
Il est vrai que son soumis était plutôt imposant.
-
Il faut le détacher pour l’habiller, dit ma maîtresse.
-
Non, pas encore, dit maîtresse Diane en me glissant un coussin de grande taille sous les fesses. Aide-nous ! m’ordonna-t-elle.
Je pris appui sur mes talons et mes épaules pour soulever mon bassin en courbant mon dos. Elle recommença pour en mettre cette fois derrière mes épaules. Cela étirait encore un peu plus mes membres et je ne retrouvai plus ces quelques centimètres de liberté. Elles pouvaient tout me faire et tout me faire faire !
Restant sur leur première intention, elles me glissèrent le corset. Au début, je ne sentis que la désagréable sensation de la dentelle qui me grattait, me démangeait. Qu’est-ce que les femmes pouvaient-elles donc trouver d’intéressants à ces vêtements, avant de me dire que ce n’était probablement que le regard des hommes qui les y incitaient.
Elles commencèrent à serrer, mais la position des nœuds entre le lit et mon dos semblait les gêner.
- Nous les resserrerons à nouveau, une fois détaché, proposa pragmatiquement Lady Christine. Comme pour s’occuper de son cul.
Le corset était à mon goût bien assez étréci comme cela et mon cul bien assez dilaté. J’espérais sans conviction qu’elles les oublieraient.
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